Le Président de la République de Lituanie Gitanas Nausėda a rencontré le secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen pour discuter de la situation sécuritaire de plus en plus compliquée dans la région et des défis de la migration illégale orchestrés par le régime biélorusse à la frontière extérieure de l'UE et de l'OTAN. La Première ministre lituanienne Ingrida Šimonytė a également participé à cette réunion.
Le Président lituanien a remercié l'UE et l'OTAN pour leur solidarité et leur soutien à la Lituanie face à une attaque hybride honteuse et a souligné qu'aujourd'hui, alors que nous cherchons des solutions pour contrer de telles attaques, une coopération étroite et constructive entre l'UE et l'OTAN était plus importante que jamais.
Selon le Président Gitanas Nausėda, la situation sécuritaire dans la région de la Baltique ainsi que celle autour de l'Ukraine, qui nous préoccupent, ont également été abordées lors de la réunion.
« Nous sommes préoccupés par la mobilisation des forces armées russes près de l'Ukraine ainsi que l'intégration militaire de la Biélorussie dans les structures et doctrines militaires de la Russie. Cela pose de nouveaux défis à la sécurité collective de l'OTAN. L'OTAN devrait adapter ses plans, sa stratégie et ses tactiques et être pleinement préparée à réagir. En outre, la situation migratoire à la frontière biélorusse n'a pas encore été résolue », a affirmé le Président lituanien.
Le Président Gitanas Nausėda a souligné que si la situation sécuritaire se complique davantage, il ne pouvait être exclu que des consultations au titre de l'article 4 de l'OTAN puissent être demandées. Le Président a souligné qu'une telle action serait coordonnée avec les alliés.
Les dirigeants ont également discuté des questions liées à la crise des migrations illégales : la nécessité d'assurer une véritable protection de la frontière extérieure de l'UE, les modifications législatives apportées à la politique de l'UE en matière de migration et d'asile ainsi que le financement de la construction d'une barrière physique et du développement d'infrastructures à la frontière entre la Lituanie et la Biélorussie.